Mort à l'Espion

Mort à l'Espion de Caroline Rabaliatti, Version 2. 

Mort à l'Espion de Caroline Rabaliatti, Version 1. 

Résumé

Un coup d’état. L’Orient s’empare du pouvoir. L’Occident est surclassé. La faute à l’Espion. De Bangkok.

Au sein du Labyrinthe. La quadrature du cercle. L’Ambassade provoque la rencontre. En captivité. Alpha et Rêmu. Principe féminin et principe masculin. Deux entités imparfaites. L’Espion et la Chanteuse. Sous le regard d’ELLE et de LUI. Les sbires de l’Ambassade. Les officiants. Du Deus Ex Machina. Leurs doubles. Nos doubles. Une humanité désincarnée. Prisonniers d’une époque charnière. Détours Passionnels. Union et déchirure. Enfantement.

Mort à l'Espion !

 

Genèse


Mort à l’Espion a d’abord été montée dans une première version à quatre personnages : L’Ambassade, Alpha, Rêmu et l’Enfant.

Il était question de faire un travail épuré au maximum, réduit à son essence la plus stricte et basé sur la symbolique et les archétypes. Bâtir une sorte de légende, un conte en un acte, et plusieurs grilles de lectures. Cette version a été représentée à la Cité universitaire avec le soutien de La Maison du Canada, puis au Lucernaire.

Sélectionnée par les Services culturels du Québec, la pièce a été ensuite jouée au Salon des Auteurs de Noisy-Le-Grand (93).

Caroline Rabaliatti représentait les jeunes auteurs québécois.

De là, une seconde version est née. Un texte plus complet et une distribution plus importante.

Aux quatre personnages de base, sont venu s’ajouter ELLE et LUI. Pour une dramaturgie moins austère et clarifiée. Cette seconde étape du développement de ce spectacle a été de nouveau accueillie à la Cité universitaire. Avec le soutien de la délégation du Québec.

L’actrice qui jouait Alpha a été remplacée par Caroline Rabaliatti. Quand au rôle de l’Ambassade, d’abord tenu par Caroline Rabaliatti, il fut interprété par Almanta Suska.

Le temps de mûrir ce travail, forte de ses expériences professionnelles, artistiques et personnelles, Caroline Rabaliatti écrit une troisième version. Celle que nous avons pour projet de monter.

 

"De toute ma vie je ne suis sortie de ce domaine, et n'ai eu pour compagnons que des papiers et des livres. J'étudiais.
Afin de trouver la clef d'une autre dimension, située de l'autre côté de ces trois parois de glace..."

 

Note d'Intention partielle

 

Ce texte est un processus. Suivant une ligne de fuite définie. Celle du devenir homme de Rêmu, l’Espion. Et du devenir femme d’Alpha, la Chanteuse.
De leur fonction archétypale comme seule définition de leur être à leur humanité finalement révélée.
Par la mort symbolique de l’Espion appelée par le titre même de la pièce. Par ce cri : «Mort à l’Espion!», cette humanité, libérée d’une prison qu’elle avait elle-même créée est rendue au monde.

Mort à l’Espion relate aussi, de prime abord, un jeu pervers organisé au sein du Labyrinthe – physique, textuel, émotionnel –, mené par l’Ambassade, entité d’apparence féminine, ignorante de l’Amour, fille du Gouvernement et de l’Éternité. Provoquant la rencontre de deux âmes perdues. Deux coquilles vides. L’Espion et la Chanteuse. Afin d’observer leurs détours passionnels tout en tirant les fils du destin. A la manière du Sphinx de la Machine Infernale de Jean Cocteau. Libre alors, à cet amour imparfait, si humain, de distiller son poison mortel.

Au moment de sauter dans l’abîme, l’Espion ainsi devenu Rêmu rendu aux hommes, deviendra, comme le dit Jean Rancière, le « spectateur émancipé » de son destin. Ainsi en sera-t-il de tous les personnages.

 

Texte et mise en scène: Caroline Rabaliatti

 Ambiance musicale:  Philippe Lefievre 

 

 

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